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Cybersécurité : Franz Regul passe des JO à Bpifrance

Avant de rejoindre le Cojop début 2020, Franz Regul a passé près de 9 ans au sein de la Société Générale dans des fonctions liées à la cyber. (Photo : D.R.)

Le monsieur cybersécurité des JO rejoint la banque publique d'investissement en tant que RSSI.

PublicitéAprès des JO réussis y compris sur le volet cyber, le monsieur cybersécurité des JOP de Paris 2024, Franz Regul, rejoint Bpifrance en tant que RSSI. Responsable sécurité des SI du Cojop (Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024), puis directeur cybersécurité pendant l'événement lui-même, Franz Regul est placé sous la responsabilité du DSI de la banque publique d'investissement, Lionel Chaine. Rappelons que Bpifrance, né de la fusion en 2012 de plusieurs véhicules publics d'investissement (Oséo, CDC Entreprises, Fonds stratégique d'investissements), est chargé de soutenir les PME, ETI et entreprises innovantes françaises, en appui des politiques publiques.

Les JO : le SI d'une ETI... créé en quelques années

Avant de rejoindre le Cojop début 2020, Franz Regul a passé près de 9 ans au sein de la Société Générale dans des fonctions liées à la sécurité, terminant comme RSSI de la banque de retail à l'international. Avant de rejoindre le monde de la cyber, via une expérience de deux années et demi au sein du spécialiste de l'authentification Dictao, Franz Regul a démarré sa carrière en 2001 comme ingénieur système chez l'industriel Johnson Controls avant de devenir responsable de projet R&D chez l'équipementier auto Valeo.

Durant les JO, les équipes cybersécurité du comité d'organisation ont accompagné avec succès la résilience des moyens de diffusion, la sécurité des accès aux sites (physiques et numériques) des spectateurs et internautes, celle des déplacements des personnes accréditées ou encore celle de la logistique inhérente à un événement de cette taille. « Notre SI compte 200 applications distribuées sur une centaine de sites au travers de quelques milliers d'équipements réseau et un peu plus de 12 000 postes de travail, soit l'équivalent d'une entreprise de taille intermédiaire sauf que l'on n'existait pas il y a 4 ans », expliquait Franz Regul en septembre 2023, 10 mois avant le début des JO.