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Cristal Union refonde son extranet agricole en mode collaboratif

La coopérative agricole sucrière a mis en place un extranet collaboratif basé sur un outil de réseau social d'entreprise pour améliorer sa communication avec les coopérateurs et faciliter la connexion à l'ensemble du système d'information.

PublicitéCristal Union est un groupe coopératif agro-industriel regroupant 9300 coopérateurs planteurs de betteraves, 2200 salariés répartis sur 20 sites en France et réalisant deux milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel. Il produit chaque année 1,7 million de tonnes de sucre (marques Daddy et Erstein) et 5,6 millions d'hectolitres d'éthanol (alcool pour spiritueux et industries diverses). Dans le cadre de la refonte globale de son système d'information, le groupe souhaitait disposer d'un nouvel extranet pour communiquer avec ses coopérateurs et mieux l'intégrer à son système d'information.

Après avoir envisagé d'enrichir l'extranet existant, d'externaliser ou au contraire de l'internaliser totalement, Cristal Union a décidé de mettre en oeuvre un portail collaboratif basé sur un outil de réseau social d'entreprise (RSE) du marché sans utiliser les fonctions sociales de cet outil. Baptisé CristalCoop, ce portail est construit autour des technologies open-source de Liferay. Le coût « dérisoire en regard de celui des alternatives » selon Jean-Christophe Chevalier, responsable du pôle ingénierie de développement de Cristal Union, n'a pas été le seul critère de ce choix, loin s'en faut. Les autres solutions du marché semblaient en effet trop anciennes et trop lourdes à gérer. Le fait que les fonctions collaboratives soient natives dans Liferay a été aussi un facteur important. Cette intégration permet de refondre plusieurs processus chaque année en toute agilité.

CristalCoop est totalement intégré au système d'information, notamment en matière d'identification de l'utilisateur. Des applications tierces peuvent être aisément intégrées, y compris une solution de cartographie basée sur les cartes IGN pour que les coopérateurs puissent indiquer la mise à disposition géolocalisée de betteraves.
500 à 1000 connexions/jours sont enregistrées. Le coût du projet n'a pas été précisé.