Convention USF : lune de miel entre SAP et ses clients
Au deuxième jour de la Convention USF 2021 à Lille Grand Palais, le 7 octobre 2021, les clients de SAP ont exprimé leur satisfaction.
PublicitéLa Convention de l'USF (l'association des Utilisateurs de SAP Francophones) 2021 se tient à Lille Grand Palais les 6 et 7 octobre 2021. Après une matinée d'introduction et une première après-midi d'ateliers, le thème de l'année « L'hybridation du SI, une tendance inéluctable ? » a été davantage détaillé lors de la deuxième matinée. Les ateliers road-map SAP ont ainsi réuni plus de deux cents participants. Ces ateliers ont lieu à chaque Convention en tout début de deuxième matinée.
La plénière de la deuxième matinée a débuté par un point sur la vie de l'association. 35 commissions permettent à l'USF de couvrir tous les produits SAP, 5 commissions régionales et la commission Suisse Romande de mailler tout le territoire. « La commission Suisse Romande réunit un quart des clients SAP en Suisse francophone » s'est réjoui Gianmaria Perancin, président de l'USF. Des fiches et notes de perspectives diffusées par le club abordent le process mining, l'hybridation de l'ERP, les bonnes pratiques RGPD (en partenariat avec d'autres clubs utilisateurs)... Chaque publication est disponible dans l'espace en ligne des membres. Egalement président du Sugen (réseau des dirigeants de clubs utilisateurs SAP dans le monde), Gianmaria Perancin a affirmé que le dynamisme de l'USF, dû aux bénévoles et aux permanents mais aussi aux membres actifs, est bien reconnu par ses homologues.
Alignement des planètes entre SAP et ses clients
Si l'association développe son influence sur l'éditeur, celui-ci est bien présent à la Convention. Faute d'édition l'an passé, le nouveau directeur général de SAP France Frédéric Chauviré a pu enfin se présenter aux membres du club. Frédéric Chauviré s'est réjoui que l'USF soit le premier des 45 clubs d'utilisateurs SAP dans le monde à réorganiser une Convention. Même si les discussions entre l'éditeur et ses clients sont parfois viriles et franches, il y a toujours discussion. « Depuis l'arrivée de Gérald Karsenti en 2018 [PDG à l'époque, Président de SAP France aujourd'hui, NDLR], nous avons le sentiment d'une véritable écoute de la part de l'éditeur, d'un alignement des planètes » s'est réjoui Gianmaria Perancin. Parmi les points de satisfaction des utilisateurs, l'acceptation par SAP de reports de paiement des entreprises en difficulté à cause de la crise sanitaire n'est pas le moindre.
Lancement de Rise with SAP, création d'une équipe Customer Success en pleine croissance, réorganisation de l'audit... L'USF a beaucoup de points de contentement en ce moment, ce qui contraste singulièrement avec d'autres périodes comme les crises liées aux contrats de maintenance ou aux accès indirects. Et les approches sociétales et éco-responsables (sobriété numérique...) présentées par SAP ne gâchent pas l'ambiance. Dans les trois prochaines années, SAP va former 3000 consultants (1000 par an) pour accompagner la croissance annuelle de 8 % de l'éditeur dans notre pays, en particulier la migration progressive vers le cloud. Frédéric Chauviré a relevé : « le cloud n'est pas que technique mais aussi une question juridique, organisationnelle, de compétences... comme cela a déjà été dit ici hier. »
PublicitéLe triptyque client-éditeur-intégrateur
Frédéric Chauviré a insisté sur l'importance des partenaires intégrateurs dans l'écosystème SAP. Et il a profité de l'occasion de la Convention pour présenter la nouvelle directrice des partenaires SAP France, Valérie Chazalon, entrée en fonction le 1er octobre 2021, embauchée notamment pour suivre Rise with SAP et la formation des trois mille consultants sur trois ans. Pour elle, la délivrance de valeurs par les produits, même les meilleurs, repose largement sur l'expertise des partenaires intégrateurs. « Le triptyque de collaboration éditeur-partenaire-client est crucial pour la transformation numérique » a-t-elle insisté. Cette transformation concerne notamment la migration vers le cloud qui nécessite une importante gestion du changement. SAP Services soutient clients et intégrateurs en apportant son expertise. Le mode pompier est détestable, SAP Services préférant de loin intervenir en appui dès l'origine des projets pour apporter les bonnes pratiques.
Frédéric Chauviré a présenté la nouvelle directrice des partenaires SAP France, Valérie Chazalon, entrée en fonction le 1er octobre 2021.
Stéphanie Perchet, directrice des opérations SAP France, est revenue, à son tour, sur la stratégie SAP. Issue de la collaboration entre l'éditeur et les partenaires mais aussi passée par la maintenance SAP, Stéphanie Perchet connaît bien l'écosystème SAP et les impératifs clients. Nommée directrice des opérations l'an passé, elle est en charge de la stratégie moyen-terme (satisfaction client en fonction de la road-map), de la démonstration de la production de valeur par l'implémentation SAP (avant-vente) et la satisfaction client en elle-même dans le cadre de la stratégie cloud. « Le pôle customer success a pour objectif que la promesse de valeur de l'avant-vente devienne réalité » a-t-elle expliqué. Frédéric Chauviré s'est réjoui du gain de 14 points en un an sur le net promotor score de SAP.
Stéphanie Perchet, directrice des opérations SAP France, est revenue sur la stratégie SAP en France.
Diriger des experts sans l'être soi-même
La conférence « ouverture d'esprit » du deuxième jour de la Convention a été assurée par Jean-Philippe Dambreville, chef d'orchestre. Trompettiste de formation, il est devenu enseignant de cet instrument dès 16 ans et dirige aujourd'hui un conservatoire régional. Et il intervient en entreprises pour y transcrire en management les leçons des orchestres. Comme il l'a relevé : « la métaphore de l'orchestre est très classique dans les entreprises où le PDG doit être un chef d'orchestre de ses équipes. » Un orchestre est une équipe d'experts d'un niveau très élevé mais qui doivent chacun disparaître au service du collectif. Chacun est plus compétent que le chef d'orchestre dans son domaine particulier. Comme dans les entreprises actuelles. Avec humour, il a relevé : « le chef d'orchestre est le seul musicien à ne pas faire de fausse note. C'est un escroc. »
Le chef d'orchestre Jean-Philippe Dambreville a réalisé la conférence de la deuxième matinée.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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