Comment OuiCar garantit sa performance applicative

Le service de partage de véhicules OuiCar a utilisé les outils de New Relic pour garantir la performance de ses services numériques.
PublicitéOuiCar propose aux particuliers (et à quelques professionnels) de louer leurs véhicules à d'autres pour en accroître l'usage et valoriser les moments où ils n'en ont pas besoin. « Un propriétaire peut aussi être un locataire s'il met à disposition un véhicule et en loue un autre plus adapté à son besoin du moment » explique Guillaume Cavana, CTO de OuiCar. Il ajoute : « contrairement à d'autres services qui misent sur des locations ultra-courtes pour de nouvelles mobilités urbaines, nous nous positionnons sur la location pour plusieurs jours ou un week-end ». 35 000 véhicules sont partagés sur la plate-forme, la plupart avec remise manuelle des clés (seuls 150 sont équipés d'un boîtier IoT pour une récupération autonome du véhicule par le locataire). Bien entendu, le service repose sur un site web et des applications mobiles. La performance de ceux-ci est fondamentale pour garantir une bonne expérience client. Dans le cadre d'une refonte applicative complète achevée mi-2019, il fallait détecter les fuites de performance.
Les applications de OuiCar sont hébergées dans le cloud public (IaaS/PaaS) proposé par Amazon Web Services. « Comme gérer un datacenter est complexe, le recours au cloud public lève les freins au lancement d'un service numérique comme le nôtre » observe Guillaume Cavana. Les applicatifs sont stockés dans des machines virtuelles, le stockage massif est géré dans le IaaS S3 et d'autres services (Athéna, AMR...) sont sollicités pour réaliser du décisionnel, la restitution étant opérée sous Tableau (aujourd'hui propriété de Salesforce). Les données sont massives et traitées le plus souvent par morceaux en mode batch. Les données sont notamment traitées pour personnaliser au mieux l'expérience client.
Eviter autant que possible les pertes de performance
Le recours au cloud public permet d'adapter les ressources en permanence aux besoins, notamment en fonction de la fréquentation du service. Les machines virtuelles peuvent être allumées ou éteintes à la demande. Guillaume Cavana se réjouit : « nous pouvons déployer les ressources utiles au bon moment, avec une logique FinOps. » De ce fait, la performance peut être poussée en augmentant sans cesse les ressources... ce qui n'est pas gratuit. Pour améliorer l'expérience client, il est donc plus pertinent de comprendre où sont les fuites de performance.
Pour analyser le fonctionnement des applicatifs et détecter, au coeur du code, les sources de problèmes à résoudre, OuiCar a décidé d'utiliser les outils de New Relic. Cet APM (Application Performance Management) est disponible en mode SaaS et fonctionne avec des agents hébergés sur les serveurs applicatifs. Il permet de détecter les mauvaises optimisations du code ou les incidents liés aux héritages entre développements successifs. « L'analyse est en temps réel et on voit directement les lenteurs vécues par l'utilisateur avec analyse des raisons de ces lenteurs » explique Guillaume Cavana. Bien entendu, il y a des fonctionnalités d'alertes et de tableaux de bord.
PublicitéUn SaaS connecté aux applicatifs par des agents
L'agent présent sur les serveurs applicatifs (chez AWS) accède au code, aux ressources sollicitées (bases de données...) et aux fonctions externes appelées (cartographie Google Maps...). Pour Guillaume Cavana, « tout est tracé dans l'outil. » Bien entendu, les fonctionnalités de l'outil ont été le premier critère de choix mais deux aspects particuliers ont séduit OuiCar : tout d'abord, le nombre de langages analysés par l'outil (OuiCar en utilise 6 différents) ; ensuite le fait que l'outil soit proposé en mode SaaS (en dehors des agents locaux), ce qui facilitait son implémentation dans les développements présents dans le cloud public. « New Relic a plusieurs années d'avance sur la concurrence sur ces deux points » juge Guillaume Cavana.
New Relic est maintenant utilisé depuis environ un an. « Pour la refonte achevée mi-2019, cela a facilité la recherche et la résolution des fuites de performance » se souvient Guillaume Cavana.
Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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