Coaching : retour d'expérience de Jacques Salognon, Deveryware
Président et co-fondateur de l' éditeur de logiciels Deveryware, Jacques Salognon a accepté de nous faire part de son expérience de coaching avec Bernard Ortega : « On est beaucoup plus à l'aise, on aspire une bouffée de confiance en soi, on est meilleur et plus convainquant. »
PublicitéCIO - Pourquoi avez-vous fait appel à un coach comportemental ? Jacques Salognon - C'est qu'inconsciemment on en a besoin...On rencontre au quotidien des problématiques de personnel qui sèment la confusion dans la vie de tous les jours. Alors au début on se dit que ça ne coûte rien de le faire. Et on se lance dans le stage de trois jours (2 + 1) en face à face, durant lequel s'établissent beaucoup de dialogues, où l'on profite de l'expérience de vie du coach, et où on travaille le comportemental, notre comportement physique, notre façon d'être, de s'exprimer, de se déplacer, etc. Au bout des trois jours, on est beaucoup plus à l'aise, on aspire une bouffée de confiance en soi, on est meilleur et plus convainquant. Vous auriez pu faire appel à un coach technique, ou lire des livres ? (Rire) Ce n'est certainement pas dans les livres que l'on apprend ça ! Ce serait possible, mais je n'en ai globalement pas ressenti le besoin. J'ai de la bouteille et de l'expérience, le problème n'était pas technique. En revanche, j'avais besoin de me ressourcer. Dans son comportement, il ne faut pas s'endormir sur soi, j'avais besoin d'un coup de pied aux fesses. Et d'acquérir des techniques comportementales. On se met à nu devant le coach, c'est nécessaire. Quel est votre ressenti sur cette expérience dans le temps ? Je pense qu'il faut le faire régulièrement, mais ça dure. On y pense : où se mettre, être bien placé, parler clair, éclaircir sa voix, se concentrer... Changer de posture et adapter sa respiration permettent de réfléchir. Et qu'est-ce que ce coaching vous a apporté ? J'ai changé beaucoup de choses. Mon travail avec mon coach m'a permis d'aller assez loin, de changer l'image de la société et la hiérarchie du groupe. Ou alors de ne plus travailler sous la contrainte, d'améliorer la relation et de jouer un rôle de médiateur. On est des apprentis dans la vie. On doit se former à n'importe quel âge et sur n'importe quoi. C'est une expérience personnelle, mais on a envie de faire partager ce qu'on a appris et l'expérience que l'on a vécue. On a besoin de se ressourcer et mon coach m'a permis de voir les choses différemment, moins techniques mais plus initiatiques et humaines. Est-ce que vous pourriez reproduire cette expérience dans votre entreprise ? Oui, parce qu'elle apporte beaucoup de choses. Il est bon de remettre les pendules à l'heure, en particulier sur les gens qui croient qu'ils font bien alors que ce n'est pas le cas... Paru dans CIO n°36
Article rédigé par
Yves Grandmontagne
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