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Cloud Computing : Valeo est pour, le Crédit Agricole est contre

François Blanc, DSI Groupe de Valeo, explique son choix du Cloud Computing lors d'une table ronde qui se tenait le 9 juillet sur le thème « Le Cloud Computing et ses impacts sur nos Organisations » . Un avis qui n'est pas partagé par Yannick Flegeau, architecte IT au Crédit Agricole.

PublicitéLors d'une table ronde qui avait lieu le 9 juillet sur le thème « Le Cloud Computing et ses Impacts sur nos Organisations », François Blanc, DSI du groupe Valeo, a expliqué son choix du Cloud Computing. C'est Google qui a été retenu : « Nous sommes un groupe international. La complexité d'interface ne nous intéresse pas. Nous voulions une solution facilement installable partout : on a pris un Cloud simple, et pas cher. » Il poursuit : « Nous ne faisons pas que du Cloud. Certaines briques sont traditionnelles, d'autres sont effectivement Cloud, parce qu'elles pouvaient être directement opérationnelles, correspondaient à nos besoins, et que le SLA (Niveau de Service) nous convenait. » Une transition progressive Valeo va progressivement abandonner ses licences Microsoft pour les Google Apps. Pour autant François Blanc précise que « ce n'est pas la priorité. Pour l'instant, c'est le travail collaboratif que nous poursuivons. ». Le passage vers le traitement de texte et les mails de Google, par exemple, n'est pas encore à l'ordre du jour, car ce sont des évolutions qui « demandent beaucoup d'énergie ». Il explique aussi qu'il n'est pas nécessaire de braquer des utilisateurs qui sont efficaces avec leurs anciens outils. Il prévoit que l'évolution sera complète d'ici 2 ans. Un choix différent pour le Crédit Agricole De son côté, le Crédit Agricole n'a pas fait le choix du Cloud. Yannick Flegeau, architecte IT de la banque, explique qu'ils « n'étaient pas sûrs du service. Si on perd internet, on perd tout. ».Les pannes récentes de Google, ainsi que la localisation exacte des données sont d'autres éléments qui ont influé sur le choix du Crédit Agricole. Yannick Flegeau ne se dit pas pour autant réfractaire au Cloud, relevant notamment l'intérêt des schémas mixtes Cloud et traditionnel (pour la messagerie notamment), à condition que « les échanges se passent bien ». Une fiabilité jugée suffisante par Valeo Mais François Blanc (Valeo) ne partage pas l'avis de Yannick Flegeau en matière de fiabilité, faisant remarquer que si Google a récemment connu des pannes, « quand on était en interne, on en avait plus. C'est la même chose pour la sécurité. ». Il précise de plus qu'il n'a pas « les moyens d'avoir les experts en sécurité et l'organisation des équipes informatiques qu'a Google » Le choix du Cloud par Valeo va concerner 24 000 utilisateurs, et sera déployé en fonction de la vitesse de déclaration des pays. Et si Valeo voulait quitter Google ? Francois Blanc précise que Valeo a pris ses précautions, notamment en matière d'augmentation des tarifs. « Et c'est plus facile de changer d'un fournisseur comme Google que de changer d'un fournisseur comme SAP. »

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