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CIO spécial été : les 5 dossiers chauds de la rentrée

CIO spécial été : les 5 dossiers chauds de la rentrée
A la rentrée, plusieurs sujets brûlants attendent les DSI, souvent liés à la relation avec des fournisseurs, à la maîtrise des coûts ou à des chantiers réglementaires. (Photo : Luca Bravo / Unsplash)

Chers lecteurs, CIO prend ses quartiers d'été, mais ne vous abandonne pas pour autant. Au travers de témoignages et d'analyses recueillis cette année, zoom sur les quelques dossiers brûlants qui attendent la plupart des DSI à la rentrée.

Publicité1) L'épine dans le pied VMware

Evidemment quand l'éditeur d'une solution standard dans la quasi-totalité des infrastructures IT passe sous la coupe d'un acteur misant sur la rentabilité de la base installée pour rembourser la dette colossale créée par cette acquisition, il y a là un « sujet ». Dans les faits, le durcissement des conditions commerciales de VMware, voulues par son acquéreur Broadcom, impose aux DSI de réévaluer la place donnée à ce fournisseur, voire leur stratégie d'évolution des infrastructures. Tout en s'efforçant de gagner du temps pour élaborer et déployer ces plans.


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2) La migration SAP qu'on ne peut plus différer

C'est un autre 'usual suspects' des systèmes d'information des grandes entreprises qui est, lui aussi, en pleine période de mutation. Le premier éditeur européen, SAP, pousse vers la retraite sa génération d'ERP ECC 6, qui équipe encore une large part de sa base installée. Face à la perspective de l'arrêt de la maintenance de ce système supportant souvent le coeur de l'activité, les DSI n'ont d'autre choix que de lancer un projet de migration vers la dernière génération de progiciels SAP, S/4 Hana. Oui, mais quelles ambitions donner à ce projet ? Et comment garantir sa réussite, dans un contexte où tout dysfonctionnement est susceptible d'impacter lourdement les résultats de l'entreprise ?

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3) La maîtrise des coûts de la GenAI

ChatGPT a tout du singe savant. Et, sur le papier, la technologie d'IA générative semble prête à automatiser ou accélérer bon nombre de tâches, autour de la production d'écrits (synthèse, e-mails...), de la gestion des connaissances ou encore de la relation client. Si nombre de prototypes ciblant notamment ces usages ont été lancés par les entreprises françaises, combien délivreront réellement de la valeur ? Une question que les DSI ont encore du mal à trancher. Sauf qu'en face, l'accès à la technologie, via des services à la demande dans la quasi-totalité des cas, coûte cher. Très cher même. Et les factures commencent à s'empiler. Le sujet rejoint celui, plus global, de l'encadrement des coûts du cloud et du SaaS, où la marge de progression des entreprises reste importante.


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4) La préparation de la réforme de la facture électronique

Quelle sera la facture finale... de la facturation électronique ? Poussée par l'Etat, qui y voit une façon de mieux contrôler les rentrées de TVA, la réforme a dérapé de deux ans, avec une échéance principale repoussée au 1er septembre 2026. La faute notamment aux retards pris par un projet de Bercy qui fait figure de pierre angulaire du dispositif : le Portail Public de Facturation (PPF). Au milieu de ces tâtonnements, les entreprises, en particulier les plus grandes, ont commencé à avancer sur la mise en conformité de leurs processus internes, profitant souvent de l'occasion pour les harmoniser et les rationaliser. Un exercice complexe face à un calendrier mouvant et des contraintes multiples, dont certaines doivent encore être précisées.


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5) Une cybersécurité de plus en plus encadrée

Pour une poignée de secteurs d'activité déjà soumis à des réglementations encadrant leurs pratiques de cybersécurité, rien de bien nouveau sous le soleil. Et ce, même si la tentaculaire législation européenne sur la résilience Dora (Digital Operational Resilience Act) vient s'ajouter aux textes régulant déjà le secteur de la finance. Mais, pour d'autres, la marche est haute. NIS 2, qui s'étend à 18 secteurs d'activité et doit entrer en vigueur en octobre 2024, étend les contraintes en matière de cybersécurité à des organisations jusqu'alors étrangères à ce type de réglementation. Les autorités françaises estiment que pas moins de 10 000 organisations sont concernées et doivent rapidement se mettre au niveau.


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