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Chomarat restructure son système d'information en le migrant dans le cloud

Le groupe textile international aux activités très diversifiées, des renforts de chaussées à l'habillement, a opté pour un cloud privé afin de remplacer une infrastructure vieillissante.

PublicitéChomarat est un groupe textile familial d'origine ardéchoise créé en 1898. Fort de 1500 collaborateurs, il est implanté en Ardèche, à Paris, en Tunisie, en Chine et aux Etats-Unis. Ses activités sont très diverses, allant des renforts textiles pour routes à l'habillement féminin avec la marque Chattawak. Sa DSI de dix personnes peinait à exploiter une infrastructure vieillissante dont le remplacement devenait une nécessité. La vingtaine de serveurs non-vitualisés ne délivrait plus une puissance suffisante. Les compétences disponibles en interne atteignaient également leurs limites sur certains environnements comme Linux, sans compter la nécessité d'opérer des astreintes pour les équipes.

Le remplacement de cette infrastructure par un équivalent plus moderne aurait coûté trop cher, tant en logiciels qu'en matériels. En 2010, un nouveau schéma directeur est donc défini avec comme option principale une externalisation de l'infrastructure. A l'été 2011, le choix d'un cloud privé est effectué, notamment à cause du modèle économique de paiement à l'usage.

Le groupe textile a fait le choix de l'offre de la SSII grenobloise Hardis car, en particulier, celle-ci était capable de fournir des instances Windows, Linux et AS/400. Ce dernier environnement était en effet utilisé pour le PGI du groupe.

La bascule s'est effectuée concrètement en janvier et février 2012 après trois mois de travaux préparatoires. Ceux-ci ont permis de réaliser les tests indispensables et de mettre à niveau le système d'information, notamment une migration de l'annuaire vers Active Directory de Microsoft.

La création d'un cloud privé a également permis la mise en place d'un PRA avec une bascule sur site de secours en moins de deux heures. Des exercices réguliers sont opérés pour vérifier le bon fonctionnement du PRA.

La DSI du groupe se concentre désormais sur la gestion des applicatifs, la SSII Hardis prenant en charge la totalité des tâches d'exploitation. L'équipe informatique interne n'est donc plus soumise à des astreintes.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.