Bonduelle standardise son système décisionnel
Le spécialiste français du légume mène un projet décisionnel en parallèle avec le déploiement d'un PGI dans toutes ses filiales européennes.
PublicitéEn 1999, Bonduelle prend la décision de se lancer dans la refonte complète de son système d'information, composé de progiciels disparates, souvent obsolètes. Le choix se porte d'abord sur le PGI OneWorld de JD Edwards (racheté depuis par Oracle), mais après un premier déploiement dans une de ses filiales, c'est une version plus ancienne sous AS/400, World Software, qui est jugée plus apte à supporter la charge de plusieurs centaines d'utilisateurs. La mise en oeuvre sur l'ensemble du groupe, qui débute en 2003, est aujourd'hui achevée à 70%. Filiale après filiale, elle s'accompagne d'un travail d'homogénéisation des règles de gestion. Parallèlement, avec un décalage d'un mois environ, Bonduelle entame la mise en place d'un outil décisionnel harmonisé pour l'analyse des ventes. Auparavant, les utilisateurs disposaient d'un reporting développé localement, via Excel ou Cognos PowerPlay sur leurs postes de travail, ou via Business Objects connecté à une base centrale. « Lors de la bascule vers le PGI, l'alimentation de ces outils décisionnels n'étant plus assurée, il fallait faire vite pour que les utilisateurs ne perdent pas l'information » explique David Decovemacker, responsable système d'informations chez Bonduelle. Le choix se porte finalement sur Cognos, déjà utilisé par les managers du groupe, et dont l'application analytique des ventes promettait un déploiement rapide. Aujourd'hui, le déploiement sur un site dure en moyenne moins de 20 jours. Il s'agit principalement de gérer les profils et la sécurité des accès. Une durée divisée par trois par rapport aux premières réalisations, lorsqu'il fallait gérer le changement, et ajouter des indicateurs manquants. Le projet de refonte, qui comprend les volets PGI et décisionnel, doit se terminer à la mi 2008. A cette date, 900 utilisateurs auront accès aux fonctions d'analyse et de reporting de l'outil décisionnel (contre 300 aujourd'hui) et 2200 personnes au PGI. Par ailleurs, le projet décisionnel n'a pas vocation à rester uniquement cantonné à l'analyse des données provenant du PGI. D'autres modules sont en cours d'élaboration, comme le suivi de la production, de la logistique, ou la gestion des réclamations. Autant de projets qui devaient voir le jour cette année. En revanche, en ce qui concerne une éventuelle mise en place au niveau du groupe d'un tableau de bord stratégique (balanced scorecard), David Decovemacker reste pragmatique : « nous n'en sommes pas là, attendons d'avoir achevé la refonte de notre système d'information ».
Article rédigé par
Sandrine Chilotti
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