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Bolloré Logistics pilote ses coûts liés aux ressources humaines

Bolloré Logistics pilote ses coûts liés aux ressources humaines

Le groupe intègre des données de sources multiples grâce aux technologies Microsoft SQLServer et les analyse grâce à Webfocus de Information Builders.

PublicitéA l'invitation de l'éditeur Information Builders, Christophe Lebrun, Reporting Manager chez Bolloré Logistics et Florence Decatra, responsable applicatifs ressources humaines, ont présenté jeudi 25 mars leur projet Rhea de pilotage des coûts liés aux ressources humaines au sein de leur entreprise. Bolloré Logistics est un spécialiste du commissionnement de transport, de la manutention portuaire, du stockage et de la distribution présent dans 90 pays et générant 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires. 60% de ses coûts sont liés aux ressources humaines, d'où l'importance de les piloter.

Or la composition de ces coûts et leurs sources sont d'une grande complexité.

Le projet Rhea a été co-piloté par la DRH et la DAF et a suivi la création, fin 2008, d'un poste de contrôleur de gestion sociale, issu du contrôle de gestion mais ayant une dimension ressources humaines.

Pour la DAF, il s'agissait de « comprendre la facture des frais de personnel » en y intégrant les factures d'intérim, la masse salariale pure, les avantages en nature, certains retraitements comptables, etc. Ainsi, la rentabilité de l'entreprise pouvait être mieux suivie et les différentes entités rendues capables de se benchmarker.

La DRH avait, elle, besoin de pouvoir piloter la politique de rémunération, d'embauche, de négociations collectives...

Enfin, les directions opérationnelles devait disposer d'un outil pour maîtriser l'un des « leviers essentiels de leur performance ».

Bien entendu, il existait un pilotage avant le projet Rhea mais les données étaient peu partagées et très hétérogènes. La définition même du terme « effectif » ne renvoyait pas au même concept selon l'interlocuteur. L'essentiel du pilotage se faisait au travail d'extraction et de retraitements de la paye gérée sous HRAccess. Or la paye est une source de données incomplète, la facture des intérimaires n'y figurant pas par exemple.

Le projet a donc consisté a compléter les extractions pures de la paye par des extractions issus d'autres logiciels de gestion. La gestion des extractions se fait en mode batch mensuel. Les masses concernées étant considérables, l'objectif était de disposer des éléments en J+6. Les premiers éléments ont été mis en oeuvre début 2009 et Rhea dispose à ce jour de 80 utilisateurs en France, contre 300 dans le monde au terme du déploiement.

La multiplicité des sources de données imposait de d'abord mettre en oeuvre un outil d'intégration. En l'occurrence, Bolloré Logistics disposait de Microsoft SQL Server et de l'outil d'ETL SSIS intégré. C'est donc sous cet outil que la base de données de consolidation a été mise en place.



La couche décisionnelle a été l'objet d'une mise en concurrence approfondie entre Webfocus de Information Builders et Business Object de SAP. Techniquement, aucun critère discriminant n'a pu être réellement relevé. Webfocus était handicapé par l'absence de compétences internes suffisantes chez Bolloré sur ce produit. Malgré tout, il a été choisi parce qu'il était capable de gérer le mode déconnecté, la saisie manuelle de données complémentaires, qu'il disposait d'un cube OLAP intégré et, surtout, que son éditeur pouvait aussi être son intégrateur. Ainsi, il a été possible de faire développer un panneau d'administration utilisable par le contrôle de gestion et la DRH pour 95% des opérations d'administration, celles qu'elles étaient en mesure de réaliser sans intervention de la DSI.

PublicitéLe projet Rhea permet de traiter des masses mais aussi de descendre jusqu'à l'individu (en fonction des droits de chaque opérateur).

Pour l'heure, le projet permet de réaliser des analyses d'effets par type d'évènement (évolutions réglementaires, gestion des ressources...). A terme, il permettra d'analyser les effets reports d'une décision prise à un moment donné et les écarts entre le prévu et le réalisé.

Les analyses portent bien sûr sur la productivité mais aussi sur l'absentéisme, les frais d'intérim, les heures supplémentaires, les accidents du travail (gravité, fréquence, localisation...), les salaires (et les augmentations collectives comme individuelles)... Ces analyses ont lieu en euros et/ou en équivalents temps plein, avec les redressements adéquats (par exemple, répartition du treizième mois). D'autres analyses sont également envisagées ultérieurement.

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