Blablacar migre sa plateforme vers le cloud public
Une référence de plus pour Google en matière de cloud. Blablacar a décidé de migrer sa plateforme de covoiturage vers Cloud Platform. Auparavant, le spécialiste du covoiturage combiner du cloud privé et des services dans AWS.
PublicitéOn pourrait imaginer qu'une start-up où le digital est omniprésent de la plateforme de réservation à l'analyse des données, ait démarré son activité dans le cloud. Pourtant Blablacar a fait le choix d'un mode hybride avec des datacenters et quelques services basculés dans le cloud public en l'occurrence AWS. Mais aujourd'hui, on apprend que le site de co-voiturage a décidé de migrer sa plateforme vers le cloud public et a choisi pour cela, Google et sa solution Cloud Platform.
Cette migration sera progressive annonce un communiqué et devrait s'achever d'ici fin 2019. Pourquoi cette bascule ? Avec plus de 65 millions de membres dans le monde et une activité annuelle en hausse de 40%, Blablacar génère un volume de requêtes très importantes. Une croissance vouée à grimper avec les différentes acquisitions dont la plus récente : OuiBus. Parmi les bénéfices, le site de covoiturage veut acquérir plus de souplesse dans l'allocation et la maintenance de ressources d'infrastructure. Le trafic utilisateur sera optimisé et le client pourra mieux calculer et réserver ses déplacements. Par ailleurs, la puissance de calcul disponible ouvre la voie aux calculs cartographiques en temps réel et ainsi avoir de meilleures propositions de trajet.
Cette transition « devrait aussi représenter un gain de temps », assure Olivier Bonnet, VP Engineering chez Blablacar. Il ajoute, « nos ingénieurs effectueront moins d'opérations de maintenance sur les datacenters pour consacrer davantage de temps à des couches plus hautes et plus proches de leurs métiers ». Cela représente également un changement d'état d'esprit pour les équipes IT de Blablacar. En effet, l'entreprise avait fait le pari d'un environnement hybride avec une forte automatisation de la production via la technologie des conteneurs (Docker puis CoreOS). La migration vers le cloud était, il y a peu, rédhibitoire pour des questions de coûts. Il faut croire que Google a eu des arguments pour changer cette vision.
Article rédigé par
Jacques Cheminat, Rédacteur en chef LMI
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