Besançon virtualise l'accès à ses postes de travail physiques
Pour mettre en oeuvre rapidement le télétravail de 3 000 agents, Besançon a eu recours gratuitement à Systancia Gate sur OVH Cloud.
PublicitéLa Communauté Urbaine de Grand Besançon Métropole, la ville et le Centre Communal d'Action Sociale de Besançon disposent d'une DSI mutualisée. Celle-ci gère donc notamment les postes de travail des 3000 agents. Or beaucoup ne disposaient pas d'ordinateurs portables et d'accès à distance lorsqu'il a fallu basculer en télétravail au moment du confinement lié à la crise sanitaire Covid-19. Lorsque c'était possible en fonction des stocks, les agents ont été dotés d'un ordinateur portable professionnel avec accès au SI via VPN. Pour les autres, Besançon a eu recours gratuitement à Systancia Gate sur OVH Cloud.
« Tous les profils métiers des trois collectivités, Grand Besançon Métropole, Ville et Centre Communal d'Action Sociale de Besançon, ont été concernés par le passage au télétravail lorsque cela était possible », d'un point de vue métier s'entend, explique Alain Mercier, Directeur Adjoint au sein de la Direction des Systèmes d'Information de Grand Besançon Métropole. Le nombre de télétravailleurs a ainsi été multiplié par dix. Autre difficulté : beaucoup d'agents ne disposaient pas à domicile d'une connexion Internet d'un débit suffisant pour un accès à distance classique à des applications lourdes, notamment avec des données importantes.
Systancia Gate permet de virtualiser l'accès au poste de travail physique à partir d'un terminal considéré comme « zero trust », par exemple un PC familial. Côté utilisateur, celui-ci accède à son poste de travail au travers de son navigateur, en HTML 5, donc même avec une bande passante limitée. Surtout, l'ordinateur, même infecté par un virus, ne peut de ce fait pas agir sur le contenu du poste distant autrement que par le clavier et la souris. La passerelle Systancia Gate gère la sécurité en assurant la connexion, côté utilisateur, en HTML 5 et, côté SI, en RDP. La certification ANSSI de la solution et son caractère français ont été des critères essentiels du choix. Après une première semaine d'état des lieux et de réflexion, la deuxième semaine du confinement a permis la mise en place des solutions et le travail a repris avec un rythme soutenu la troisième semaine.
Article rédigé par
Laurent Mavallet, Journaliste
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