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Base de données : La Mémoire volée ? (2/2)

Base de données : La Mémoire volée ? (2/2)

Suite de la tribune d'il y a 15 jours sur le thème "Comment faut-il concevoir le stockage des données publiques ou privées à l'aube du XXIe siècle ?"

PublicitéPourquoi avoir intitulé l'article : La Mémoire volée ? Comme expliqué, une base de données est un ensemble de fiches informatisées et la plupart du temps, par exemple pour la liste des cassettes ou disques-compact de la maison, il n'est pas nécessaire d'utiliser un Système de Gestion de la Base de Données : car soit le système de fichier de "l'O.S" suffit à organiser les données, soit on peut utiliser le traitement en structure de listes, ou autres structures plus élaborées, fournie par un langage informatique tel que cela est opéré nativement dans les langages de scripts : Python, Perl. Les bases de données "objet" ont apparu au début des années 1990 mais comme pour les langages de programmation, on peut dire que n'importe quel "Computer Aided Design" ou C.A.D de l'époque contenait une base de données... Ainsi, c'est la Notation, plus que le langage qui est liée à l'anglais. Cela est moins vrai pour l'accès aux données distribuées sur le Web avec XML ; car ceux sont les applications "qui comptent". En effet, ce qui entoure la base de données est primordial : le nommage et l'édition de liens qui en dérivent sont les points forts du logiciel anglais (Cf. le langage Java). Enfin, tous les systèmes d'aide à la conception intégrant des bases de données (objet) : "Computer Aided Design" ou C.A.D usent et abusent du nommage (tels ceux du transport avec les intitulés des trains de la RATP par exemple, de la construction avec l'ameublement, du nucléaire) ainsi que de l'édition de liens... pourquoi pas une version franco-arabe native plutôt qu'anglo-arabe de Windows ? En résumé, il faut se concentrer sur les applications et surtout sur l'utilisation d'un vocabulaire en français. Cela n'est vraiment utile que pour des Collégiens s'initiant à l'informatique, des Français handicapés par l'anglais et des gens souhaitant se former aux nouvelles technologies. Mais autrement dit, pour que la France puisse sérier et influer dans le monde informatique, nous avons besoin de ces personnes là, comme étalon, aussi ! On ne peut s'attendre à une révolution informatique, aujourd'hui en Europe, que par la conception de machine différente (tel que le 'revival' Amiga, le processeur Cell de la console de Jeux de Sony) et à une rétro-conception dûe à une réflexion en profondeur. Cela ne signifie pas créer ex nihilo mais reprendre ce qui a été et poursuivre : le To7/Mo5, l'EXL100 de ExcelVision et son soutien de l'arabe, l'Alice, les Goupils et les Olivetti de nos amis Italiens, Bull hélas devenu SuperCalculateur ! Et mieux sans être vital à contrario du matériel : le logiciel avec le BASIC, le langage Caml et pourquoi pas un nouveau langage symbolique pour l'Education ? Références 1. Bersini et Spinette, "Les fondements de l'informatique -- Du bit à l'Internet", deuxième édition, Ed. Vuibert, 2008. 2. Le L.S.E. : http://wwwsi.supelec.fr/yn/sagaLSx.html 3. Philippe Roose, "L'âge d'or ... Histoire des micro-ordinateurs", Ed. Cepaduès, 2005 4. Autre référence qui mérite d'être cité pour l'utilisation du français et de ses introductions aux technologies de compilation en français : Martine Gautier (and als), "Génie logiciel -- Compilation des langages de programmation", Ed. Ellipses, 2006.

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