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Baromètre Phi : du reporting, du reporting et un petit peu de reporting

La troisième édition du baromètre des visions des directeurs financiers met en avant les nouvelles priorités de ceux-ci en terme de SI.

PublicitéLa troisième édition annuelle du Baromètre Phi vient d'être publiée. Réalisée par TNS Sofres et sponsorisée par CSC et Cegid, elle met en avant l'évolution des désirs et besoins des DAF en terme de SI. En 2008, avant la crise, les DAF ne pensait qu'à accroître la valorisation. En 2009, à l'inverse, la navigation à vue pour échapper aux récifs de la crise était plutôt nécessaire. En 2010, la situation est celle d'une sortie de crise. Parmi les obligations du DAF, il y a une parfaite visibilité sur les risques encourus, notamment sur le risque client lors d'une vente avec l'intégration de sa couverture dans le coût de revient de ce qui est vendu. Trop souvent, une entreprise peut être amenée à accepter des risques à long terme pour gagner en rentabilité à court terme, avec des risques mal estimés. Selon le Baromètre Phi, la première préoccupation du DAF en terme de SI est donc d'améliorer son reporting en terme de complétude et de réactivité. 86% des répondants travaillent ainsi à améliorer la pertinence des informations et 84% à être plus agiles afin de répondre aux questions des dirigeants des entreprises. Grâce à ces améliorations, les DAF peuvent espérer demeurer les garants de l'équilibre entre risques et profits à court, moyen et long terme ainsi qu'entre groupe et chaque filiale. De plus, deux secteurs voient leurs DAF être en profonde révolution. Les DAF de la fonction publique, pour commencer, voient leur rôle se renforcer au delà de la gestion budgétaire classique, notamment au niveau de l'analyse et de la visibilité des coûts. Dans le domaine des énergies renouvelables, la vision financière reprend ses droits et le DAF acquière enfin son rôle de garantie des grands équilibres et de la rentabilité, rôle pourtant classique dans la plupart des secteurs.