Au coeur de la DSI de PSA, des équipes bilingues IT/métiers
Pour durer à la tête d'une DSI, la bonne compréhension des enjeux métier est la clé principale dont tout découle. Daniel Zamparini est DSI de PSA Peugeot Citroën depuis presque quatorze ans. Il révèle les bonnes pratiques pour durer.
PublicitéCIO : Quelle est la difficulté majeure pour un DSI, dans l'industrie automobile ?
Daniel Zamparini : l'automobile repose sur des processus complexes qui ont été optimisés à de nombreuses reprises depuis des dizaines d'années. Il n'est donc plus possible d'optimiser beaucoup les processus pour gagner en efficacité.
L'automobile est l'une des industries les plus complexes qui soient et pourtant les entreprises sont, dans ce secteur, souvent organisées en une seule Business Unit. A l'inverse, à mon époque, une entreprise comme Elf Aquitaine était organisée en quatre entités assez autonomes: exploration, raffinage-distribution, chimie et pharmacie.
CIO : Dans cet environnement complexe et en crise, vous tenez votre poste depuis bientôt quatorze ans. Que doit faire un DSI pour s'assurer une bonne longévité en poste?
Daniel Zamparini : La fondation de tout, le socle de la crédibilité, c'est le duo « qualité opérationnelle » et « amélioration permanente du ratio production/coût ».
Une fois cela acquis, il faut créer un lien, une vraie complicité avec les entités métier. Chez PSA Peugeot Citroën, nous avons mis en place des entités fonctionnelles au sein de la DSI pour assurer l'interface entre la DSI et les métiers. Ces équipes sont « bilingues IT/métier ». Elles sont aussi des forces de proposition.
CIO : Comment avez-vous mis en place ces équipes ?
Daniel Zamparini : Lorsque je suis arrivé, j'ai bénéficié (...)
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Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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