Aréas Dommages migre sa BI en l'optimisant

Comme beaucoup d'assureurs, Aréas Dommages est en pleine transformation de son IT et a centralisé son décisionnel sous SAP BO avec Twin Solutions.
PublicitéAssureur IARD et vie fondé en 1891 et distribué dans 500 points de vente en France, Aréas Dommage est une compagnie de petite taille (en regard de géants comme Axa ou Allianz) avec 500 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel et 1300 collaborateurs. Comme d'autres assureurs, son système d'information est actuellement en pleine transformation afin d'abandonner des technologies obsolètes. Notamment, l'évolution de son décisionnel a été particulièrement problématique et complexe. Après un premier échec, le travail opéré avec Twin Solutions a permis de mener à bien une évolution et une optimisation indispensables.
Le socle historique de son système d'informatique est en effet encore sous mainframe Bull GCOS (comptabilité, gestion des contrats...) dont la sortie est programmée à l'échéance de cinq ans. Les applications métier sont des développements spécifiques en technologies .Net. Logiquement, la technologie de base de données retenue est Microsoft SQLserver. Une base collecte en mode batch les données des différentes applications sous la forme d'un datawarehouse. Le décisionnel sous SAP BO utilise ce datawarehouse. « Nous sommes des clients historiques de Business Object avant son rachat par SAP et nous n'avons aucun autre produit SAP dans notre SI » précise François Bernard, responsable des études informatiques de Aréas Dommage.
16 000 rapports à migrer...
Au départ, Aréas Dommage utilisait évidemment le mode client lourd de BO. Face à l'obsolescence technologique de ce mode baptisé Deski et surtout de la version utilisée de BO, l'assureur a décidé de migrer vers le mode web (ou Webi), avec des rapports centralisés. Or chaque poste de travail possédait ses propres états, conçus en fonction des objectifs de chacun. Au mieux certains états étaient partagés via un dossier commun sur le réseau de l'entreprise. Au total, la quarantaine d'utilisateurs avait créé environ 16 000 rapports.
En 2013, une migration de version de BO, pour éviter l'obsolescence technologique la plus immédiate, ne permet pas de basculer de Deski à Webi. Beaucoup de rapports ne pouvaient en effet tout simplement pas être convertis aisément. François Bernard se souvient : « la version de Webi de l'époque était nettement moins performante que celle d'aujourd'hui et certains utilisateurs ne s'en satisfaisaient pas. Nous avons donc renoncé à une migration complète. »
...ou pas
Une deuxième tentative a lieu à partir de 2015 avec une nouvelle migration de version de BO. Il s'agit cette fois très clairement de passer à un mode Webi avec centralisation des rapports. Mais la SSII en charge du projet échoue devant l'ampleur de la tâche : 16 000 rapports à migrer. « Elle n'avait pas fait de tri et la qualification du résultat de la conversion, rapport par rapport, par l'équipe IT s'est révélée tout simplement impossible à cause des volumes » explique François Bernard.
En 2017, Twin Solutions reprend le chantier avec ses outils. Cette SSII commence par trier les rapports : rapprochement des doublons, suppression des états non-accédés depuis plus d'un an... De plus, les utilisateurs finaux ont été mobilisés pour vérifier la fiabilité des conversions. Au final, ce sont 2300 rapports qui ont été conservés. « Et il reste sans doute encore du tri à faire » soupire François Bernard.
PublicitéPas un simple geste technique
Si certaines conversions se passent sans incident, d'autres impliquent des problèmes plus ou moins graves. Bien entendu, le premier niveau de difficulté concerne la mise en page. Mais des évolutions fonctionnelles de BO amènent aussi à vérifier les résultats obtenus et contrôler la fiabilité des rapports. François Bernard relève : « parfois, c'était l'ancienne version qui donnait un mauvais résultat à cause de mauvaises liaisons entre les données. » Une vérification rapport par rapport restait donc nécessaire.
La transformation du SI de l'assureur va se poursuivre. Le prochain grand projet concerne le redéveloppement de la gestion de contrats IARD pour préparer la sortie de GCOS.
Article rédigé par

Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
Commentaire
INFORMATION
Vous devez être connecté à votre compte CIO pour poster un commentaire.
Cliquez ici pour vous connecter
Pas encore inscrit ? s'inscrire