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Anovo globalise son décisionnel mondial en mode Big Data dans le cloud

Anovo est spécialisé dans la maintenance, la réparation et le recyclage des appareils électroniques tels que les smartphones.

Le mainteneur-recycleur de produits électroniques Anovo a échappé à la faillite en mettant en oeuvre un décisionnel Big Bata dans le cloud.

PublicitéFin 2011, Anovo était en dépôt de bilan. Cet acteur, spécialisé dans la maintenance, la réparation et le recyclage des appareils électroniques tels que les smartphones, est aujourd'hui sorti d'affaire et a été racheté en février 2015 110 millions d'euros par le grossiste en produits électroniques Ingram. Pour les 4800 salariés de cette société créée en 1987, le numérique a été une planche de salut et plus spécialement un nouveau décisionnel global.

En effet, Anovo s'était progressivement construit par des rachats successifs à travers le monde. Chaque entité du groupe possédait son propre système d'information, gênant ainsi un pilotage globalisé mondial. En particulier, il n'existait aucun suivi unique des produits envoyés en réparation dans les diverses entités. Il n'était donc pas possible de connaître centralement toutes les opérations qu'un appareil reçu à tel endroit à telle date avait subi, où et quand, en consommant quelles pièces pour quel coût. Rien qu'en France, treize systèmes différents cohabitaient.

Pour globaliser la connaissance issue des différents systèmes, Anovo a décidé de mettre en oeuvre un outil décisionnel avec une architecture de type Big Data. Confié à Ysance, le projet lancé début 2014 repose sur un stockage dans le cloud Amazon S3 dans un datawarehouse Redshift et une visualisation sous Tableau Software. La mise à disposition des indicateurs d'activité sous Tableau Online a permis une large diffusion de l'information en quasi-temps réel.

Ces choix d'architecture ont été fait pour réaliser le projet avec un coût minimum, une évolutivité maximale et une grande rapidité de mise en oeuvre malgré la complexité et le nombre des sources de données. Déjà déployé en Angleterre (1300 tables de données analysées) et en France (750 tables analysées), le projet est en voie de généralisation dans le monde, les prochaines étapes étant le Chili, le Pérou et l'Espagne.