Altran ne veut plus être considéré comme une SSII
Coup de gueule de Yves de Chaisemartin, Président du directoire d'Altran Technologies, au micro de BFM vendredi 11 janvier au matin : non, son entreprise n'est pas comme les SSII actuellement bien secouées en bourse.
PublicitéPetite colère de Yves de Chaisemartin, Président du directoire d'Altran Technologies, au micro de BFM vendredi 11 janvier au matin « nous ne sommes pas une SSII, arrêtez de nous classer dans cette catégorie, nous sommes une société de conseil internationale, nous sommes d'autant moins une SSII que nous ne pratiquons pas d'infogérance ». Le Pdg d'Altran met les choses au point au moment où l'entreprise aborde une étape délicate de son redressement. Elle devrait annoncer la redéfinition de sa dette, actuellement de 230 millions d'euros. La nouvelle politique engagée commence à porter ses fruits mais n'est pas terminée. En attendant, Altran ne veut pas être assimilé aux SSII actuellement secouées en bourse par les analystes. Une grève à la japonaise Parallèlement, des grèves, notamment dans le sud ouest (Altran Technologies est représenté par une filiale Altran sud ouest) perturbent la communication du groupe. Les ingénieurs concernés pratiquent une grève « à la japonaise », en continuant à assurer leur mission chez les clients... tout en portant un brassard « Altran en grève ». Au passage, ils rendent publiques certaines pratiques et montrent la coupure intervenue entre eux, les ingénieurs, et les commerciaux et les managers de la filiale. Une filiale très rentable grâce aux contrats passés avec l'industrie aéronautique.
Article rédigé par
Didier Barathon
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