Accenture se réjouit de l'opinion des grandes entreprises sur l'externalisation
Accenture Research a réalisé une enquête en juin 2008 sur la perception de l'externalisation au sein des très grands comptes. Les conclusions sont, curieusement, très positives...
PublicitéSelon une étude réalisée en juin 2008 par Accenture Research auprès de décideurs des services informatiques d'une cinquantaine d'entreprises françaises parmi les 600 premières en chiffres d'affaires (48 réalisant un chiffre d'affaires de plus de 500 millions d'euros), les répondants estiment que l'externalisation est un moyen d'accroître la performance des entreprises. Le groupe Accenture, qui réalise beaucoup de prestations d'externalisation, ne peut que s'en réjouir. 60% des répondants jugent que l'externalisation permet de renforcer l'efficacité opérationnelle, d'accéder à de nouveaux « viviers de talents », le tout en réduisant les coûts et améliorants la rentabilité des projets. Mais ces critères ne sont pas mis au premier rang dans la prise de décision. En effet, très logiquement, la décision d'externaliser est avant tout liée à la volonté de se concentrer sur les « fonctions stratégiques » de l'entreprise, selon 90% des répondants. Mais 85% d'entre eux citent également la volonté de réduire des coûts, notamment en profitant des investissements réalisés par le prestataire, c'est à dire de bénéficier d'une mutualisation par l'offre. Juste derrière, l'amélioration de la qualité est mise en avant par 83% (l'écart avec l'item précédent n'est donc pas significatif) et l'accès à des technologies non-maîtrisées en interne par 75%. Les trois-quarts des répondants sont donc prêts à externaliser quelque chose qu'ils sont incapables de maîtriser. La même proportion considère que la croissance de l'activité de leurs entreprises amènera à accroître le recours à l'externalisation. La guerre des talents Alors que le chômage des informaticiens reste préoccupant, la « guerre des talents » reste un élément du choix de l'externalisation. 52% des répondants estiment ainsi que les compétences disponibles en France ne couvriront pas les besoins du marché dans les cinq ans. L'externalisation est un moyen de répondre à ce problème pour 72% des répondants. Le choix d'une externalisation sur le territoire national ou en off-shore n'est pas préalable au choix de l'externalisation elle-même. Le premier critère de choix sera celui du coût (79% des répondants), mais la proximité culturelle (35%) et la maîtrise de la langue française (31%) ne sont pas oubliés. Enfin, 90% des répondants attendent des engagements de résultats de la part des prestataires au delà du seul critère de prix. Mais les 10% restant sont toujours en poste ?
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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