Parution de la deuxième version du Référentiel Général d'Interopérabilité
La DINSIC vient de publier le RGI 2.0 pour fixer les règles d'architecture et de formats dans les SI publics afin de garantir l'interopérabilité.
PublicitéBouclée sur le plan rédactionnel depuis décembre 2015, la deuxième version du Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI 2.0) vient d'être officialisée. L'arrêté promulguant ce référentiel, signé par le premier ministre, est en effet paru au Journal Officiel ce 22 avril 2016. Il est d'application immédiate pour l'ensemble de la sphère publique.
L'objet de ce référentiel est de fixer les règles d'architecture et de formats pour les systèmes informatiques publics afin de garantir leur interopérabilité et ainsi l'unicité du système d'information de l'Etat. Jean-Vincent Placé, Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre en charge de la réforme de l'Etat et de la simplification, a salué la publication du RGI 2.0 dans un communiqué. Il y souligne l'importance de l'interopérabilité pour l'efficacité des services publics et la modernisation de l'Etat.
Une place importante est dévolue aux formats ouverts et aux logiciels libres. Le secrétaire d'Etat précise : « le choix du libre dans l'administration n'est pas un engagement idéologique, c'est le fruit d'un choix raisonné, qui permet d'assurer la pérennité des documents créés, et qui assure donc à l'Etat de garantir l'avenir de son patrimoine. Les documents de l'Etat ne peuvent pas être dépendants de tel ou tel acteur ».
Nous reviendrons sur le détail des évolutions du RGI dans un prochain article.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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