Les désillusions de la Génération Y
La génération a des rêves s'appuyant sur les réseaux sociaux, les blogs et mille autres superficialités. Mais ce ne sont que des rêves.
PublicitéDans le célèbre roman éponyme de Gustave Flaubert, Emma Bovary se rêve femme d'un médecin célèbre et prend conscience de n'être que l'épouse d'un médecin de campagne médiocre. Pour Georges Lewi, la génération Y, la génération agissante et militante sur les réseaux sociaux, va au devant de désillusions du même type. Il s'en explique dans Les nouveaux Bovary. La préface réalisée par une blogueuse imagine même la vie d'Emma Bovary revue à la sauce 2.0 pour bien illustrer son propos.
Cette Génération Bovary est celle de la transparence, de l'égalité, du pacifisme mais aussi de la militance (sans idéologie précise malgré tout), de la « minute de gloire individuelle », etc. C'est une génération qui se berce de rêves, d'espoirs et de contradictions. Elle est donc condamnée à la désillusion.
Les nouveaux Bovary est présenté par l'éditeur comme le roman d'une génération. La description est juste. On lit cet ouvrage comme on lit un roman. On s'émeut, s'étonne et s'enthousiasme comme dans un roman. Et les citations littéraires sont nombreuses (Flaubert, Beaudelaire...).
Cet ouvrage est donc une oeuvre salutaire pour que les décideurs comprennent (un peu) le monde actuel. Cela peut toujours servir.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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