Le e-commerce de plus en plus séduit par les moyens de paiement alternatifs
Au delà de la carte bleue et du chèque, les outils de paiement se multiplient pour le plus grand bénéfice du e-commerce.
PublicitéPayer un achat en ligne peut se faire par des moyens traditionnels : cartes bancaires, chèques, prélèvements ou virements. Mais il existe de multiples autres moyens, dits « alternatifs », dont le site peut avoir besoin en fonction des exigences marketing, même si son usage effectif est limité. Ces moyens doivent s'intégrer chacun d'une manière spécifique ou via un opérateur comme Limonetik qui a sponsorisé une étude sur le sujet.
Selon celle-ci, les moyens de paiement alternatifs sont appelés à continuer de se développer fortement. En 2015, c'est le quart du e-commerce (soit 13,8 milliards d'euros) qui devrait être réglé par l'un de ces moyens (contre environ 5% aujourd'hui). Cette tendance est notamment poussée par le développement du m-commerce (commerce électronique sur mobile) et des micro-paiements associés avec l'acquisition de sonneries, jeux, etc. en attendant l'impact de la télévision connecté, impossible à déterminer aujourd'hui. Cette croissance est aussi dopée par la bascule d'environ 20% du commerce off-line vers le on-line.
Transfuges et pure-players
Les moyens de paiements alternatifs se divisent en deux catégories : les « transfuges du off-line » et les « pure-players ».
Les transfuges sont, notamment, les facilités de paiement (crédits à la consommation, paiements répartis en plusieurs échéances, etc.), les titres pré-payés, les avoirs associés à des points de fidélité, les listes de mariage, les titres divers (notamment aides sociales et bons de remboursement d'assurances). Ces moyens transfuges devraient représenter 9% du e-commerce en 2015.
Les « pure-players » sont d'une part des équivalents porte-monnaie électroniques (Paypal par exemple ou des systèmes privatifs comme sur Price Minister), d'autre part des micro-paiements avec intermédiation de l'opérateur (numéro surtaxé de type Allopass par exemple). La monnaie virtuelle de réseaux sociaux (Facebook Credits) est également à prendre en considération, même si elle est marginale aujourd'hui. Ces moyens pure players devraient représenter 16% du e-commerce en 2015.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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