L'USF poursuit son développement pour défendre les utilisateurs de SAP
Le club des utilisateurs de SAP francophones continue sa croissance et accompagne chaque évolution de la gamme de produits de l'éditeur.
Publicité« Le PGI représente aujourd'hui au plus 50% de l'activité de SAP : l'USF a donc de fait vocation à s'occuper de l'ensemble des produits de l'éditeur » a rappelé Claude Molly-Mitton, président de l'USF (Utilisateurs de SAP Francophones). Il s'exprimait à l'occasion de la présentation du bilan de l'activité de l'association et de ses perspectives, le 25 juin 2013.
Si l'association suit donc la croissance de l'offre de l'éditeur en ajoutant des commissions internes (décisionnel, bases de données...), elle veille aussi à mériter son nom de « francophone ». Pour l'heure, les projets d'extension au Maghreb et en Afrique subsaharienne sont repoussés en 2014. A l'inverse, le développement en Suisse se poursuit, en coordination avec le club germanophone DSAG.
Collaborations tous azimuts
La collaboration se poursuit donc avec les autres clubs d'utilisateurs de SAP. Mais fort de sa place parmi les clubs les plus actifs dans le monde derrière des clubs de pays beaucoup plus importants pour SAP comme les Etats-Unis ou l'Allemagne, l'USF défend activement les intérêts de ses membres face à l'éditeur. Elle rappelle ainsi régulièrement l'absence de publication du rapport « neutre » qui aurait été commandé au cabinet Gartner sur la valeur ajoutée de l'Enterprise Support, le nouveau contrat de support de SAP.
Mais cela n'empêche pas une réelle relation partenariale entre celui-ci et le club. Le programme de SAP Customer Connection permet ainsi aux clients de contribuer à la définition des priorités de la feuille de route de développement. Sur les 49 demandes déclarées recevables par l'éditeur dans le monde pour le « focus topic » consacré à Webi, l'outil de reporting de SAP BO, 37 provenaient de membres de l'USF.
L'association poursuit également la publication de ses livres blancs et notes de perspectives construits à partir des travaux de ses commissions internes.
Des bonnes pratiques à partager...
Des bonnes pratiques à partager
Ces travaux attirent toujours plus de membres. Le taux de participation a ainsi continué de croître en 2012 de 14%, la tendance 2013 étant de +18%.
Plusieurs bonnes pratiques sont ainsi partagées, justifiant le coût direct (cotisations...) et indirect (temps passé...) de l'adhésion. Par exemple, il est recommandé de ne pas accepter les contrats globaux au niveau entreprise ou groupe : avoir un contrat par implémentation permet une plus grande flexibilité dans les prestations et licences, donc un coût moindre.
Certaines questions restent cependant en suspens. Ainsi, le procès Oracle/Usedsoft a ouvert la voie à la revente de licences d'occasion. Mais SAP se refuse à communiquer sur le sujet, même pour faciliter la cession de licences entre filiales d'un même groupe.
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Article rédigé par
Bertrand Lemaire, Rédacteur en chef de CIO
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