Juridique
Gestion des actifs logiciels (SAM) : comment payer le juste prix
Philippe Coppolani, Responsable Gestion des Fournisseurs IT à la DOSI du PMU (Paris Mutuel Urbain), est maintenant mieux armé en cas d'audit de licences.
Le Crédit Agricole et le PMU ont témoigné de leur usage des solutions de Flexera Software à l'invitation de l'éditeur le 14 mars 2017.
Réaliser une bonne gestion des actifs logiciels (SAM) évite de tomber sous le coup de la double peine de la sur- et de la sous-conformité (voir encadré). C'est ce qu'ont confirmé Eric Dewilde, Directeur Licensing et innovation du Credit Agricole SA, et Philippe Coppolani, Responsable Gestion des Fournisseurs IT à la DOSI du PMU...
Double peine de la mauvaise gestion des licences : sur- et sous-conformité
Faute d'une bonne gestion des actifs logiciels (SAM, Software Asset Management), les entreprises peuvent payer trop (sur-conformité) ou pas assez (sous-conformité) de licences et de contrats de maintenance par rapport aux usages réels. Dans le premier cas, il y a évidemment matière à réduction des coûts, dans le second il y a risque financier en cas d'audit. Et les deux situations peuvent se présenter simultanément dans la même entreprise, qui s'inflige donc alors une double peine. « Les entreprises ont besoin de maîtriser le patrimoine applicatif » a plaidé Nicolas Rousseau, consultant chez Flexera Software, éditeur de FlexNet Manager et FlexNet Manager Suite, deux solutions de SAM, lors de l'événement du 14 mars 2017. Selon lui, la simple évaluation des gains sur la sur-conformité permet de justifier les investissements en matière de SAM. Notons que les licences des solutions de Flexera se comptent à la machine réelle ou virtuelle. Plusieurs cas anonymisés ont été présentés le 14 mars 2017. Dans le premier, une virtualisation massive avait abouti à une forte augmentation du coût des licences Oracle suite à un audit. Un bilan réalisé a permis de détecter les machines virtuelles inutilisées et les mix de licences aboutissant à des redondances de couverture des usages. L'optimisation effectuée a permis des gains de plusieurs millions d'euros. Un deuxième cas concernait SAP. Une mauvaise gestion des comptes dans un contexte de forte croissance externe avait entraîné un surcoût considérable. La mise en place d'une SAM pour choisir les bons types de comptes, supprimer les comptes inutiles, etc. a permis de réduire les coûts de 146 millions d'euros sur un total de 310. « Nous gérons les accès indirects depuis plus de dix ans » a précisé Nicolas Rousseau. Enfin, dans le troisième cas, un examen des solutions Microsoft a amené à choisir les bonnes licences Windows Server et à désinstaller des logiciels Visio et Project non-utilisés et non-payés, éliminant ainsi un risque financier important.Sur le même sujet, la Matinée Stratégique Optimiser le quotidien des utilisateurs : de l'ITSM au sourcing : maîtriser les coûts et la sécurité organisée par CIO aura lieu le 17 mai 2017 à Paris.
Article rédigé par
Bertrand Lemaire , Rédacteur en chef de CIO
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