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Didier Artus (Dynsclub) : « la bascule en mode souscription de Dynamics 365 est pour nous un gros enjeu »

Didier Artus (Dynsclub) : « la bascule en mode souscription de Dynamics 365 est pour nous un gros enjeu »
Didier Artus est le président du Dynsclub, le club des utilisateurs des solutions Microsoft Dynamics

Le club des utilisateurs des solutions Microsoft Dynamics, le DynsClub, organise sa Journée Utilisateurs le 28 novembre 2017. Son président Didier Artus revient à cette occasion sur les actualités de cette communauté, notamment l'évolution de l'offre Dynamics mais aussi le GDPR ou le rôle du PGI dans la transformation numérique.

PublicitéCIO : Pouvez-vous tout d'abord nous représenter le DynsClub que vous présidez ?

Didier Artus : Le DynsClub est une association des utilisateurs des solutions Microsoft Dynamics indépendante de l'éditeur. Nous ne sommes financés que par la cotisation des entreprises adhérentes, 1000 euros par an pour une ou deux personnes physiques, 2000 euros pour plus. Pour l'instant, notre association comporte trois sections : l'une consacrée au CRM, une à AX et la troisième pour NAV. Nous allons certainement être amenés à revoir cette organisation afin de la rapprocher de l'évolution de l'offre Dynamics.
A ce jour, nous avons 250 membres (contre 200 l'an dernier) dont plus de la moitié en province et quelques uns en Belgique et en Suisse. Mais, pour l'instant, nos réunions physiques sont organisées uniquement à Paris. Quand nous aurons atteint la taille critique pour cela, nous chercherons à organiser des réunions en province.
Chaque section a ses propres réunions physiques, en principe une par trimestre. A celles-ci s'ajoutent deux réunions annuelles pour tous les adhérents afin d'aborder les sujets communs (licences, gestion de projets...), notamment la Journée des Utilisateurs en fin d'année. Enfin, en ligne, nous proposons aux membres un annuaire des entreprises adhérentes, un forum, des webinars, les documents des réunions, un catalogue des solutions avec les mentions de certifications et un catalogue des partenaires (intégrateurs...).
Même si nous restons indépendants de lui, l'éditeur soutient le Club en mettant à notre disposition les infrastructures de son centre de Conférence pour les réunions du Club et notre Journée Utilisateurs.

CIO : Justement, qu'en est-il de celle de 2017 ?

Didier Artus : La prochaine Journée Utilisateurs aura lieu le 28 novembre 2017, au Centre de Conférences sur le campus de Microsoft à Issy-les-Moulineaux. Comme l'an dernier, nous aurons un programme de plénières le matin, avec des interventions d'experts, de responsables du club et de l'éditeur. Et, l'après-midi, nous aurons des ateliers animés par nos partenaires en plusieurs sessions parallèles présentant des retours d'expériences.
Le thème de l'édition 2017 est « CRM et ERP à l'heure de la Transformation Numérique ». Ce thème sera le fil rouge de la journée, auquel nous nous référerons dans les plénières et dans les ateliers. Toutes les entreprises étant confrontées à la transformation numérique, nous voulons réfléchir, pour ce qui nous concerne, au rôle de l'ERP et du CRM dans cette problématique et son interaction avec des technologies telles que l'Iot, la Blockchain, l'intelligence artificielle, l'analyse prédictive... A l'inverse des réunions de l'année centrées sur les produits et le quotidien, nous essayons lors de la Journée des Utilisateurs de prendre du recul pour que les participants puissent repartir avec des idées de projets à plus longue échéance.

PublicitéCIO : Parmi les sujets chaud du moment, il y a bien sûr le GDPR. Etes-vous concerné en tant que club d'utilisateurs d'un PGI ?

Didier Artus : Bien sûr ! C'est un sujet tout à fait à l'ordre du jour. Nous cherchons à contribuer à l'information des entreprises adhérentes qui manquent de données. Et nous assurons un contact avec l'éditeur pour la conformité GDPR des produits et ses actions en la matière.
Microsoft a créé un site, le Microsoft Trust Center, qui informe sur la compatibilité des produits avec GDPR. L'éditeur la garantie pour ses dernières versions. Mais il ne s'engage pas pour les versions précédentes, ce qui est un moyen de pousser à une migration vers la toute dernière version de chaque produit...
Des questions demeurent donc sur ces versions précédentes. Nous voudrions surtout éviter que chaque intégrateur ne créé un patch propre, semant ainsi un désordre préjudiciable aux entreprises utilisatrices. Nous souhaitons qu'il y ait une approche consolidée.

CIO : Puisque l'on parle de la dernière version de l'offre Dynamics, avez-vous obtenu les réponses que vous attendiez de la part de l'éditeur sur l'évolution en cours ?

Didier Artus : Nous avons pu obtenir des informations plus précises sur l'offre Dynamics 365. Le type d'implémentation, cloud ou on-premises, est désormais à décolérer du licencing. Dans les 2 cas Microsoft incite fortement le client à passer en mode souscription. Or les utilisateurs actuels sont en mode licence et contrat de maintenance.
Les utilisateurs craignent donc, au travers de la souscription, de devoir repayer les licences déjà achetées. Microsoft garantit que cela ne serait pas le cas, que les achats antérieurs seront bien pris en compte dans le coût, et il nous a fourni des éléments de calculs qui semblent aller dans ce sens. Nous attendons les premières migrations effectives pour porter un jugement définitif. Pour les nouveaux clients de l'éditeur, il n'y a aucun souci. Mais, pour nous, le gros enjeu est bien sûr la migration des utilisateurs actuels.

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